Madame de Staël - Amicale-Curchod

Amicale CURCHOD
Aller au contenu

Madame de Staël

Madame de Staël

Qui était Germaine de Staël ?
Quel lien avec nos origines ?

La maman de Germaine s'appelait Suzanne Curchod fille du pasteur de Crassier, Louis Antoine Curchod.
Elle naquit à Crassier le 2 juin 1737 et mourut à Beaulieu (Lausanne) le 15 mai 1794.
Elle se maria au banquier genevois (Genève était une république indépendante pas encore rattachée à la Suisse) Louis Necker, qui devint ministre des finances du roi de France Louis XVI.
Emue par le sort de nombre d'enfants malades et non soignés à l'époque, elle fut à l'origine de la création de l'Hospice de charité des paroisses de Saint-Sulpice et du Gros Caillou devenu dès 1802 le célèbre hôpital Louis Necker, hopital des enfants malades, connu et reconnu dans le monde entier.
Le caractère fort de Suzanne lui a permis d'insister auprès de son époux, conseiller influent du roi pour que cet hospice soit créé.
Une plaque à l'intérieur de l'hôpital porte son nom. Elle est visible par l'entrée de la rue de Sèvres.

Suzanne Curchod-Necker tint aussi salon à Paris où elle fit part des acquits (sciences, littérature ancienne, littérature moderne) reçus de son père, et s'entretint notamment avec Diderot, Bernardin de Saint Pierre, Buffon, l'abbé
Raynal, d'Alembert, Grimm, et nombre d'autres philosophes et humanistes de l'époque. Son salon, qui se tenait chaque vendredi à Paris où elle vivait, était prisé et fort couru.

Calviniste convaincue, elle vécut avec difficulté la notion nouvelle de divorce qui faisait alors son apparition.
Que penserait-elle aujourd'hui de l'union libre, du mariage pour tous, de la GPA et autres manifestations d'une société nouvelle ?

Pour la petite histoire, Suzanne s'était complu à corriger l'Emile de Jean-jacques Rousseau.
« Rousseau, disait-elle, empruntant l’image à Cerutti, est une merveilleuse horloge dont il est toujours délicieux d’entendre le carillon, mais à laquelle il ne faut point demander l’heure. »
(source :L'éducation des femmes par les femmes (1885), Octave Gréard, éd. Hachette et cie, 1889, Madame Necker, p. 310)

Suzanne eut aussi cette phrase merveilleuse, (citée sur une autre page de ce site) : le bonheur est une denrée merveilleuse, plus on en donne, plus on en a...

* * * * *




Sa fille Anne-Louise Germaine née le 22 avril 1766 a été admise aux rencontres du vendredi dans le salon de sa mère dès son plus jeune âge.
Elle épousa en 1786 le baron Erik Magnus de Staël von Holstein ambassadeur du roi Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles, plus vieux de dixsept ans, et dont elle se séparera en 1800.
On peut retenir de sa vie sentimentale, que selon les critères de l'époque, elle avait " la cuisse légère "...

Séparée de son mari en 1800, veuve en 1802, elle se remaria en 1811 avec un jeune officier genevois, Albert de Rocca, et rouvrit son salon parisien à la faveur de la Restauration de la maison de Bourbon.
Elle mourut en 1817 .  Source wikipédia.

Sur le plan politique, Napoléon Bonaparte, cruel empereur ne fut pas vraiment son ami, et elle dût s'installer en Suisse dans le château familial de Coppet dès octobre 1803.
Ce sanguinaire et inconscient Bonaparte, (Trump de l'époque ?) craignait l'influence de notre lointaine cousine, et aussi n'envisageait pas de rembourser le prêt que Jacques Necker avait consenti à l'état français (deux millions de livres en 1778).
Revenue en Suisse, en son chateau de Coppet, Germaine put renouer avec les rencontres de 'Ceux de Coppet'.
Elle publia alors Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810/1836).
Contrainte de fuir en 1812, l'Angleterre lui fut une source d'inspiration pour écrire les 'Considérations sur les principaux événemens de la Révolution française' (paru en 1818 après sa mort ).
L'Empire chût en 1814, et Germaine revint à Paris en mai de la même année.
Mais elle dût néanmoins revenir à Coppet pendant la période des Cent-Jours.
En opposition averc Constant et Sismondi, elle refusa le moindre ralliement à Bonaparte.
Elle fit alors revivre son salon; Byron fut l'un de ses visiteurs à Coppet.
Chateaubriand, Juliette Récamier (qui avait sa chambre à Coppet) furent eux aussi parmi ses proches.
Son refus de toute forme d'injustice, son ouverture d'esprit confirment qu'il s'agit bien là d'une grande dame dont le nom que nous portons  a été indirectement mis en valeur par son comportement.
Les réalisations voulues et réalisées par ses parents ne peuvent que nous enorgueillir.
Quant aux deux millions de livres, les descendants de Napoléon peuvent se les carrer... oÙ vous le souhaitez !

iVoici (enfin) le lien pour tout connaître des festivités relatives au bicentenaire de notre lointaine cousine, mais ô combien emblématique de notre esprit `Curchod ` Germaine de Staël

Vous saurez tout ainsi des animations passées, et à venir, notamment l'arrivée d'un TGV spécial en gare de Coppet jeudi 13 juillet 2017 à 18 h 40
Arrivée 18h40 gare de Coppet (Grand repas populaire ouvert au grand public)
à l’arrivée du train « Germaine de Staël » en gare de Coppet, animations diverses.
Organisé par la Commune de Coppet, Esplanade Germaine de Staël, dès 20h
Ne manquez pas cette opportunité de rencontres exceptionnelles,

Venez avec votre T-shirt, votre cravate, votre fanion, votre blason CURCHOD !

Retourner au contenu